Prévenir les risques de chute chez les personnes agées.

Enjeu de santé publique, la prévention des chutes chez les personnes de plus de 65 ans fait l’objet, depuis février 2022, d’une mise en lumière par le ministère des Solidarités et de la Santé grâce au plan national antichute.

Chaque année, les chutes chez les séniors sont responsables de 130 000 hospitalisations et de 10 000 décès, faisant d’elles la première cause de mortalité accidentelle chez les plus de 65 ans. Méconnue et sous-estimée, cette réalité est pourtant loin d’être négligeable puisqu’elle constitue une rupture dans la vie des personnes âgées et fragiles. En effet, les chutes ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales, elles réduisent la qualité de vie, l’autonomie, l’indépendance et la sécurité des sujets âgés.

C’est pourquoi le plan national antichute a été créé et que la téléassistance à domicile en constitue un axe essentiel.

Téléassistance Sérénité s’associe donc au plan afin de prévenir les risques de chutes dans la vie quotidienne, de diminuer leur gravité et ainsi de permettre aux séniors de continuer à vieillir chez eux, sans craindre et sans risquer la chute de trop.

Chutes des personnes âgées : facteurs, risques et conséquences

Le sujet de la chute chez les personnes âgées est une préoccupation majeure des familles, des aidants et des concernés. Mieux en comprendre les facteurs et les conséquences représente donc une étape non-négligeable de prévention et permet ainsi de créer de nouvelles habitudes qui sécuriseront le quotidien et l’environnement dans lequel évoluent les séniors.

Les facteurs à risque de chutes

Si le risque de chute augmente avec l’âge, de nombreux facteurs offrent à ces accidents un terrain propice pour se développer :

• Etat de santé : une fragilité préexistante suite à une maladie chronique ou une précédente chute mal prise en charge, une fonte musculaire due à la sédentarité, des problèmes d’audition ou de vue pouvant causer des vertiges, des prises de médicaments contradictoires ou provoquant des effets secondaires, des troubles cognitifs ou de l’équilibre, des troubles de la marche dus à une maladie, des problèmes de hanches/genoux/pieds…
• Habitudes de vie : une alimentation insuffisante par rapport aux besoins journaliers et à la dépense énergétique fournie (activité physique plus ou moins intense), une consommation d’alcool excessive, une prise de risque dans le logement ou le jardin
• Environnement de vie : avec l’âge et/ou la maladie, le logement peut devenir inadapté. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, il faut rester attentif aux éléments encombrants bloquant le passage, aux sols glissants, aux objets difficilement accessibles en hauteur, au mauvais éclairage, aux escaliers…

Afin de se prémunir, il est donc primordial de savoir identifier ces facteurs de risques car, si les causes sont nombreuses, les conséquences suite à une chute le sont tout autant et peuvent impacter de manière exponentielle la vie d’une personne âgée.

Les conséquences des chutes chez les séniors

Les conséquences d’une chute dépendent de sa gravité et de l’état de santé initial de la personne âgée. Elles peuvent être physiques, psychologiques, sociales et impacteront le quotidien du sénior à plus ou moins long terme.

A court terme, un sénior qui chute et qui reste longtemps immobilisé au sol risque potentiellement l’hypothermie, une dénutrition et/ou déshydratation  (suivie de conséquences rénales et métaboliques), et - en cas de maladie chronique - sera dans l’impossibilité de continuer la prise de son traitement.

En fonction du lieu de chute et des éléments autour, il ne faut pas écarter les risques de blessures et de traumatismes divers (plaies, ecchymoses, douleurs, fractures, luxation…) qui, par la suite, entraîneront eux-mêmes des complications physiques comme la phlébite ou encore les escarres.

Sur le long terme, aux conséquences physiques de la chute s’ajouteront des complications psychologiques et sociales. En effet, le choc de la chute, le temps de convalescence et les potentielles séquelles créeront un terrain propice à la peur de rechuter et la perte de confiance en soi, pouvant aller jusqu’à l’isolement social, une augmentation de la sédentarité, une perte d’autonomie, une détérioration de la santé et de la qualité de vie des victimes.

Les complications suivant une chute peuvent rendre difficile le maintien à domicile des personnes âgées et deviennent ainsi les causes d’une entrée en structure spécialisée… D’où l’importance d’une bonne prévention !

Prévenir le risque de chute : ce que prévoit le plan antional antichute

Inégalités face au vieillissement, refus d’entrer en maison spécialisée, souhait de garder son cadre de vie, son autonomie et son indépendance… sont autant de raisons qui appellent à solliciter les services de l’aide et de l’accompagnement à la personne. En effet, l’aide à domicile est une des solutions permettant aux personnes âgées, fragiles ou en situation de handicap de vieillir en toute sérénité chez elles.

Cependant, un maintien à domicile réussi devra forcément passer par la prévention et l’anticipation des risques de chutes, notamment via le plan national antichute qui représente une prise de conscience de la société et grâce aux solutions de téléassistance qui permettent d’accompagner les séniors dans un quotidien plus sûr.

Pourquoi un plan national antichute ?

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la problématique de la chute des séniors représente la première cause de décès accidentelle en France, chez les plus de 65 ans.

Chaque année, on parle de 2 millions de chutes, 130 000 hospitalisations et de 10 000 décès… Or, avec la transition démographique du « papy-boom » qui se profile (arrivée des naissances d’après-guerre) et qui augmenterait de 50% le nombre de personnes âgées de 75 à 84 ans d’ici 2030, ces chiffres risquent de fortement s’accentuer si aucune réforme de l’autonomie n’est engagée au niveau national.

C’est pourquoi, afin de répondre à cet enjeu de santé publique majeur, le gouvernement (ministère des Solidarités et de la Santé, chargé de l’autonomie) a lancé, en février 2022, le plan national triennal antichute des personnes âgées qui a pour objectif de réduire de 20 % les chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024.

Pour ce faire, le plan antichute s’articule autour de cinq axes thématiques :

• Savoir repérer les risques de chutes et alerter ;
• L’activité physique, meilleure arme antichute ;
• Aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;
• Des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;
• La téléassistance pour tous.

Les recommandations et solutions du plan antichute

NE PAS NORMALISER LA CHUTE

Chuter sans raison évidente n’est jamais anodin, même lorsque l’on vieillit. Quelles soient physiques, matérielles ou physiologiques, les causes de cette chute peuvent être multiples, il est donc primordial de savoir les reconnaitre afin de s’en prémunir :

• causes sensorielles (troubles de l’audition, de la vue) ;
• causes physiques (problèmes musculaires, articulaires) ;
• causes nutritionnelles (dénutrition ou déshydratation) ;
• causes physiologiques (problèmes d’équilibre) ;
• causes cardiaques ou neurologiques ;
• causes médicamenteuses (traitement médical inadapté, association de médicament contre-indiquée) ;
• causes matérielles (inadaptation du logement, mauvais éclairage…).

Que ce soit avant ou après une chute, il est important de faire régulièrement le point avec son médecin traitant concernant tous ces aspects, afin d’éviter une autre chute, potentiellement plus grave, voire une hospitalisation.

PRENDRE SOIN DE SANTE

Afin de préserver son autonomie et prévenir le risque de chute, il est essentiel de surveiller son état de santé. Pour cela, il est conseiller de :

• Faire un bilan de santé régulier : contrôle de la tension artérielle, du rythme cardiaque, de l’équilibre et du bon fonctionnement des muscles et articulations (arthrose).
• Adapter les traitements afin d’éviter des interactions médicamenteuses néfastes, de repérer les effets secondaires de certains médicaments ayant une répercussion sur l’équilibre (comme les anxiolytiques et somnifères qui peuvent entrainer de la somnolence, des étourdissements…).
• Maintenir une alimentation équilibrée afin d’éviter une dénutrition, une déshydratation et des carences ; en favorisant les repas réguliers (3 fois par jour, avec une collation à 16h) composés d’aliments riches en protéines (viande, œufs, poissons), en calcium et en vitamine D (préservation des muscles et os) et en évitant l’alcool.
• Protéger la santé de ses pieds (hallux valgus, voûte plantaire, cors, plaies…) et porter des chaussures adaptées qui offrent un bon maintien du pied (et de la cheville), à la bonne pointure, sans talons hauts, avec de bonnes semelles (antidérapantes) et adaptées à l’activité pratiquée.
• Effectuer un suivi auditif (appareil d’aide) et visuel (prescription de lunettes correctrices, dépistage DMLA, glaucome, cataracte…).
• Pratiquer une activité physique régulière et adaptée à votre âge, pour gagner en souplesse et en mobilité, et prévenir la diminution de la masse musculaire, la perte d’équilibre, l’ostéoporose (voir avec le médecin traitement pour trouver l’activité adéquate)…
• Stimuler l’activité cérébrale par la lecture, les jeux stimulant l’intellectuel (mots croisés, sudoku, mots mêlés…), en allant voir ses amis et sa famille pour discuter, faire des jeux de société…

AMENAGER SON LOGEMENT

De nombreux aménagements du logement peuvent aider à le rendre plus adapté et sécurisé au quotidien lorsque l’on vieillit, comme par exemple :

• Désencombrer et sécuriser les accès et passages en enlevant les meubles trop volumineux, les fils électriques qui traînent au sol, les tapis qui peuvent faire trébucher...
• Réorganiser les espaces de rangements pour faciliter l’accès aux objets du quotidien (ne rien mettre en hauteur pour éviter l’utilisation d’un tabouret, marche-pied…) ;
• Poser des volets roulants automatisés pour ne pas avoir à se pencher ou qui peuvent devenir difficiles d’accès ;
• Ajuster l’éclairage, poser des chemins lumineux ou des veilleuses à détection de mouvements ;
• Installer des rampes d’accès ou de soutien (escaliers, salle de bain…) ;
• Utiliser des tapis antidérapants dans la salle de bain (douche ou baignoire) ou sur les sols glissants (type parquet) ;
• Réaliser des travaux d’adaptation (WC surélevé, baignoire avec porte, siège de douche…).

Bon à savoir !

De nombreuses informations, idées et conseils concernant les aménagements possibles dans un logement sont disponibles auprès des CICAT (Centre d'Information et de Conseil en Aides Techniques). Leurs coordonnées sont disponibles sur le site de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie).

Pour tous ces aménagements, et que l’on soit locataire ou propriétaire, des aides financières sont disponibles auprès de l’ANAH (Agence Nationale de l'Habitat), des caisses de retraite, des collectivités territoriales, du dispositif Action Logement, de la Cnav (Caisse Nationale  d’Assurance Vieillesse), du dispositif « Ma Prime Adapt’ » ou des aides fiscales (crédit d’impôts)…

RECOURIR A UNE AIDE TECHNIQUE

La prévention des risques de chutes chez les personnes âgées passe également par le recours à une aide extérieure, qui saura accompagner au quotidien et intervenir en cas de problème, de doutes ou de chute avérée.

C’est ici que la téléassistance à domicile se positionne comme outil indispensable pour prévenir les risques de chutes graves et immobilisation prolongée au sol des séniors et pour leur prise en charge rapide.

Et c’est ce à quoi s’engage quotidiennement Téléassistance Sérénité, en sécurisant et veillant sur vos proches 24h/24 et 7j/7 tout au long de l’année, grâce à ses solutions de téléalarme innovantes pensées par des ambulanciers et grâce à ses équipes d’opérateurs-secouristes spécialisés dans la gestion des situations d’urgence.

Téléassistance Sérénité : la solution pour vieillir à domicile

Afin de permettre à chacun de continuer à vieillir à domicile sereinement, Téléassistance Sérénité œuvre chaque jour pour proposer des solutions de téléassistance adaptées aux publics fragilisés. Que ce soit par nos bracelets (ou médaillons) d’alerte ou à détection automatique de chutes ou nos dispositifs permettant de détecter les ouvertures de portes… toutes nos solutions existent pour sécuriser votre quotidien et vous offrir une solution adaptée et rapide en cas d’urgence.

L’atout préventif de la téléassistance auprès des séniors n’est plus à prouver. Si elle ne les empêche pas, la téléalarme permet une détection automatique des chutes lourdes et aide à en réduire les conséquences physiques et psychologiques (temps d’attente au sol, impossibilité de bouger ou se relever, saignement, malaise, choc…).

Afin de répondre aux besoins de tous, Téléassistance Sérénité a composé 3 types de solutions de téléassistance, comprenant un bracelet ou médaillon d’alerte et un transmetteur :

• Solutions de téléassistance classique, avec liste de référents :
  • Le pack « Essentiel », branché sur une prise téléphonique (ligne fixe ou box Internet), à partir de 23 €/mois (soit 11,50€ avec le crédit d’impôt).
  • Le pack « Attentif », avec carte SIM et relié au réseau GSM (peut être installé où vous le souhaitez), à partir de 31 €/mois (soit 15,50€ avec le crédit d’impôt).
• Solution de téléassistance avec déplacement à domicile (sous conditions) :
  • Le pack « Sérénité », avec le dispositif de la téléassistance classique plus, en cas d’alerte, le déplacement d’une équipe d’opérateurs-secouristes de Téléassistance Sérénité à domicile. A partir de 60 €/mois (soit 30€ avec le crédit d’impôt).

Toutes nos solutions de téléalarme garantissent :

• Une liaison téléphonique avec un opérateur-secouriste 24/7/365,
• Un contrat sans engagement (appel d’annulation et restitution du matériel, tout mois commencé est dû),
• Une installation du matériel sous 24 heures,
• L’application du crédit d’impôt à 50% (catégorie des services d’aides à la personne).

Nos offres de téléassistance à domicile.

Et parce que chaque personne devrait pouvoir bénéficier des solutions permettant de sécuriser son quotidien et sa santé, les offres de téléalarme de Téléassistance Sérénité sont toutes éligibles au crédit d’impôt.

De nombreuses autres aides existent afin de rendre la téléassistance accessible à tous. Elles permettent de réduire la charge financière que cette assistance peut représenter pour certains foyers, sans pour autant diminuer la qualité du service de téléassistance qui est fourni aux personnes et familles en bénéficiant.

Les aides financières pour la téléassistance.

Nos conseils antichute au quotidien

Bien que nous soyons à vos côtés quotidiennement, voici quelques conseils afin de prendre de bonnes habitudes et de créer un environnement sûr qui vous aidera à limiter le risque de chute à votre domicile :

• Conseils « Sécurité du logement » :
  • Optimiser l’accès aux objets du quotidien, en réorganisant les espaces de rangement (rien hors de portée de main).
  • Sécuriser les sols, en enlevant tapis et fils qui trainent au sol…
  • Installer des rampes d’accès et de soutien, dans les escaliers, la salle de bain, les sanitaires…
  • Ajuster l’éclairage, pour gagner en visibilité.
  • Utiliser des tapis antidérapants, dans les endroits où le risque de glisser est accru (baignoire, douche) !

• Conseils « Bien-être » :
  • Porter des chaussures adaptées… à vos pieds et à votre activité !
  • Manger équilibré, avec 3 repas équilibrés par jour.
  • Faire de l’exercice physique en adéquation avec votre santé.
  • Stimuler sa santé cognitive, en voyant ses amis, grâce à la lecture…

• Conseils « Aide extérieure » :
  • Adapter les traitements médicamenteux, avec son médecin traitant.
  • Vérifier son ouïe et sa vue chez un spécialiste.
  • Souscrire à une de nos solutions de téléassistance à domicile !

Pour garder nos conseils en mémoire, n’hésitez pas à télécharger notre visuel « La prévention des chutes avec Téléassistance Sérénité » !